Traduction : Sur le baladeur de Lemony Snicket
Monsieur Snicket nous fait part de ce qu'on peut dénicher sur son ipod... La musique adoucit les moeurs, mais elle ne sèche pas les larmes.
Traduit d'après : Lemony Snicket & FactMonster
· Boulevard of Broken Dreams – Marianne Faithfull
Un prélude à cette compilation quelque peu larmoyante. Si jamais je la nommais « les Désastreuses Chansonnettes, » Faithfull nous donnerait là un excellent guide de voyage.
· One Day Late – Sam Phillips
Le Gospel n’a généralement que peu d’effets sur moi, mais Phillips résume ici succinctement une philosophie à laquelle j’adhère.
· Calculation Theme – Metric
Ce groupe nous vient du Canada, là où la misère existentielle a été élevée au rang des Beaux-Arts.
· 4th of July – Aimee Mann
L’été devrait, selon la tradition, être une saison de joie et d’entrain. Cette chanson a pour but de rétabir la réalité des faits.
· Nobody’s Fault but my own – Beck
Mademoiselle Mann préfère imputer la responsabilité de son Malheur à d’autres personnes, Beck ne s’en prend qu’à lui-même.
· Ramon – Laurie Anderson
Anderson raconte ici une histoire que je me recite à moi-même quand d’aventure le soir est humide et frisquet.
· La Messe Noire (Sonate n°9, Op.68) – Vladimir Horowitz
Alexandre Scriabine était persuadé qu’il pouvait amener la Fin du Temps s’il composait la bonne mélodie. La mort l’empêcha de mener cette tâche à bien, ce qui explique peut-être que le monde soit toujours là.
· Quatuor à cordes n°7 en fa dièse mineur – Quatuor à cordes Borodine
Les quatuors à cordes de Chostakovitch sont tout aussi oppressivement mélodramatiques que mélodramatiquement oppressants, mais le septième est certainement le plus mélodramatique.
· Even Falls the Twilight – The Gothic Archies
Les Gothic Archies nous rappellent que, tout comme les plus misérables des compilations, les plus misérables des journées doivent prendre fin un jour ou l’autre.